Résumé: L’Europe, l’ancienne, celle d’un vieux monde bouleversé par la révolution industrielle, et l’Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l’alpha et

De Laurent Gaudé Conception et mise en scène Roland Auzet compagnie ACTopus Avec Robert Bouvier, Rodrigo Ferreira, Olwen Fouéré, Vincent Kreyder, Mounir Margoum, Rose Martine, Dagmara Mrowiec-Matuszak, Karoline Rose, Emmanuel Schwartz, Artemis Stavridi, Thibault Vinçon et un chœur Production déléguée L’Archipel – scène nationale de Perpignan Tournée 2021 / 2022 les 16 et 17 décembre 2021 Opéra de Limoges les 6 et 7 janvier 2022 Théâtres en Dracénie, Draguignan du 12 au 16 janvier 2022 Théâtre Gérard Philipe, CDN de Saint-Denis du 19 au 21 janvier 2022 La Comédie de Clermont Ferrand le 4 février 2022 Théâtre Molière Sète, scène nationale archipel de Thau le 16 février 2022 Konzert Theater, Berne, Suisse du 7 au 29 mai 2022 Théâtre de l’Atelier, Paris

Cetévénement n'a pas été vu par la rédaction ÉVÉNEMENT TERMINÉ Nous, l'Europe, Banquet des peuples Ce spectacle, polyphonique, fait du public une assemblée de

L'Europe, l'ancienne, celle d'un vieux monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendres de... Lire la suite 7,40 € Neuf Poche Expédié sous 3 à 6 jours 5,50 € Expédié sous 3 à 6 jours Livré chez vous entre le 1 septembre et le 6 septembre L'Europe, l'ancienne, celle d'un vieux monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l'alpha et l'oméga de ce texte en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d'affrontements, d'enthousiasmes, de défaites et d'espoirs. A l'heure où certains doutent, où d'autres n'y croient plus, ce récit européen humaniste rappelle qu'une mémoire commune, même douloureuse, est un ferment d'avenir. C'est donc d'une plume ardente que Laurent Gaudé compose une épopée invitant à la réalisation d'une Europe des différences, de Ia solidarité et de la liberté. Date de parution 01/09/2021 Editeur Collection ISBN 978-2-330-15374-8 EAN 9782330153748 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 192 pages Poids Kg Dimensions 11,1 cm × 17,8 cm × 1,3 cm Biographie de Laurent Gaudé Romancier, nouvelliste et dramaturge né en 1972, Laurent Caudé a reçu en 2004 le prix Goncourt pour son roman le Soleil des Scorta. Son oeuvre, traduite dans le monde entier, est publiée par Actes Sud.
UnNous, l'Europe. Le poème s'incarne, devient visages et paroles. Il se fait entendre et nous emporte dans son flux. Le drame y côtoie l'espoir ; le chant se mêle à une scansion de désirs et d'images, l'ensemble redessine la possibilité d'une histoire collective. Nous, l'Europe, Banquet des peuples, spectacle polyphonique, fait du public une assemblée de poètes
L’Europe fut au cœur de nombreux spectacles du Festival d’Avignon 2019 aussi bien dans la programmation du In que dans celle du Off, à travers des spectacles dont le très attendu Nous l’Europe. Banquet des peuples, interrogeant directement l’histoire de la construction européenne, ainsi que son fonctionnement actuel, mais aussi via la thématique de l’Odyssée retenue cette année dans le In, multipliant les questionnements sur l’exil et les migrations. Mettre l’Europe en scène, comment voulez-vous intéresser le spectateur avec un tel sujet ? », s’interrogent plusieurs des six comédiens européens dans Nous, le peuple européen, six personnages en quête d’Europe qui se jouait dans le off, mettant en scène de jeunes citoyens européens désireux de voir l’Union européenne répondre aux grands défis du XXIe siècle1. C’est la même question qu’aurait pu se poser Roland Auzet en voulant adapter l’essai de Laurent Gaudé, Nous l’Europe. Banquet des peuples, l’auteur prolixe de romans et théâtre, ayant opté pour une fois pour un court récit poétique narratif en vers libres, considérant que le rêve européen a besoin de désir » et qu’il mourra s’il n’est plus qu’une liste sèche de législations, de normes et d’échanges commerciaux ». Il faut souligner qu’il ne s’agit pas d’un essai opportuniste, car ce n’est pas la première fois que l’auteur s’intéresse aux questions européennes, notamment à celles relatives à la gestion des frontières et ses conséquences effroyables en mer Méditerranée2. Que l’Europe ait besoin d’un récit aux deux sens du terme ne fait pas de doute et le récit littéraire est incontestablement réussi. Dès la première phrase de son ouvrage, l’auteur part du constat que l’Europe semble avoir oublié qu’elle est la fille de l’épopée et de l’utopie » et qu’elle s’assèche de ne pas parvenir à la rappeler à ses citoyens » car trop lointaine, désincarnée, elle ne suscite souvent plus qu’un ennui désabusé »3. S’ensuivent des interrogations sur notre identité, notre passé, les contradictions de ce continent qui a inventé des cauchemars », mais a aussi fait naître des lumières qui ont éclairé le monde entier », et l’expérience douloureuse de la frontière ». Curieusement, il est fait référence s’agissant du bilan de cette aventure politique » à 27 nations et non 28, comme si le Royaume-Uni avait déjà quitté l’Union européenne, anticipation peut-être pour ne pas prendre le risque de publier un texte rapidement daté par rapport à l’échéance du Brexit initialement prévue. Laurent Gaudé revient longuement sur la construction historique des États européens et condamne tous les responsables des catastrophes diverses en invitant le lecteur à cracher » sur leurs noms, ce qui sera repris avec emphase dans l’adaptation théâtrale, puis – contrairement à ce que l’on aurait pu supposer – livre plus rapidement sa vision de l’Europe en tant que construction juridique, ses attentes déçues, mais aussi sa foi dans cette grande aventure. Raconter notre épopée commune et le faire avec passion »4 est une recommandation certainement retenue comme point de départ par Roland Auzé, qui avait déjà adapté l’un des textes de théâtre Mille orphelins de Laurent Gaudé. Néanmoins, l’adaptation théâtrale est d’emblée plus ambiguë. Elle démarre avec la présence des 11 acteurs et musiciens sur le plateau et de la cinquantaine de choristes de la maîtrise de l’Opéra Grand Avignon et d’amateurs, des matelas gris au sol, qui serviront de lieux de chute et d’amoncellement notamment contre un écran géant d’abord en fond de scène, puis qui avance menaçant et se déportant latéralement pour laisser place à l’explosion des sons et de la colère d’une batterie Vincent Kreydder et guitare électrique Karoline Rose furieuses livrant certains intermèdes dignes d’un concert de métal et investissant superbement l’immense espace scénique de la cour du lycée Saint-Joseph. L’un des principaux et époustouflants comédiens, Emmanuel Schwartz, nous invective en guise de prologue ou de chapitre introductif inédit On avait dit non ! … On nous a posé la question oui ou non ? … En fait, pour ou contre. … On a dit non et on a fait en sorte que ce soit oui ». En quelques minutes sur ce registre, le public comprend bien entendu qu’il s’agit du référendum de mai 2005 sur la constitution pour l’Europe dont le résultat a été contourné par le traité de Lisbonne de 2007, et il approuve l’arrogance et le mépris qu’aurait eu l’Europe dans cet escamotage de la voie des urnes », qui lui est théâtralement offerte sur un plateau… Cette adresse très démagogique au peuple-spectateur en ces temps de remise en cause de l’Union européenne, transforme la noble passion en haine dont elle est toujours si voisine. Le propos de Laurent Gaudé évitait ce glissement fâcheux, en étant plus fin et plus proche des réflexions menées dans les cercles et supports de réflexion politique et juridique qui ne ménagent pas l’analyse critique5, mais sans l’orienter de manière à flatter les populismes. Durant l’heure et demie suivante, le texte est en revanche suivi presque à la lettre, de la constitution des Nations à partir de la révolte de Palerme de 1848 au plus jamais çà » en passant par la colonisation et le passeport Nansen, étapes ponctuées par la voix magique du contre-ténor Rodrigo Ferreira et d’un chœur au sens musical et au sens du théâtre antique, qui ajoutent au lyrisme de l’écrit, dont certains extraits sont projetés sur un écran mobile quand ils sont prononcés par les comédiens coryphées » dans d’autres langues que le français. Il y a également quelques ajouts, en particulier les interrogatoires récurrents relatifs à la procédure d’asile. Le spectacle bascule quand montent du premier rang des spectateurs, les grands témoins » du soir, car Roland Auzé a envisagé en intermède la participation de personnalités politiques ou hauts fonctionnaires de la construction européenne, comme François Hollande le 6 juillet, soir de la création de la pièce, ou Pascal Lamy et Geneviève Pons le 9 juillet, qui sont interrogés par les comédiens eux-mêmes sur leur vision de l’Europe qui est, par exemple pour l’ancien commissaire européen et directeur de l’OMC, l’endroit le plus civilisé au monde », celui où il y a de la liberté et de la solidarité », et la meilleure protection des données » et où il fait bon vivre »… L’on peut légitimement s’interroger sur le sens de telles interventions qui déstabilisent nécessairement les spectateurs, aussi bien ceux qui se sentaient flattés par le point de départ du spectacle que les européanistes les plus convaincus, les uns et les autres étonnés de cette percée du politiquement correct, de la mise en valeur de ce qui était artistiquement dénoncé, à tort ou à raison, l’heure précédente et qui sur le plan dramaturgique casse complètement le déroulé et l’esthétique du spectacle. Un spectateur exaspéré s’est en outre permis d’interpeller Pascal Lamy sur son inaction en matière de politique sociale, après que ce dernier a répondu que son seul regret personnel était de ne pas avoir porté assez d’attention au volet culturel… À la suite de cette intervention spontanée copieusement applaudie, le spectacle a repris tant bien que mal, mais la magie a disparu. L’hymne de la neuvième symphonie de Beethoven est remplacé par le chant résistant Bella Ciao et, quelques scènes plus tard, le plateau en liesse invite les spectateurs à rejoindre les comédiens sur scène pour danser et chanter sur Hey Jude des Beatles et ainsi concrétiser l’idée du être-ensemble »… C’est donc cela le banquet des peuples ? Nous l’Europe. Banquet des peuples de Laurent Gaudé, mis en scène par Roland Auzet DR Critique– Nous l’Europe : Un banquet festif – Avignon In Théâtral 12/07/2019 p.55 In 2019, Nous l’Europe, banquet des peuples Déferlante sonore au contenu incendiaire La Revue du spectacle.fr – 08/07/2019 p.56 Festival d’Avignon : Laurent Gaudé ranime la belle idée européenne avec François Hollande en guest-star ! France Info TV.fr – 09/07/2019 p.59 4 En ouverture du colloque "Inventer l’Europe" que nous vous proposons cette semaine, Thomas Römer, administrateur du Collège de France a noté que "Les appels à refonder l’Europe se multiplient". Si les organisateurs du colloque prennent acte de cet appel à "réinventer l’Europe", ils nous invitent aussi à "comprendre quand, où, comment et par qui l’Europe a été inventée et ainsi mesurer le champ des Europes à réinventer?".La première matinée des contributions s’est donc attachée au thème des "inventions de l’Europe". Comment penser une certaine polyphonie européenne?C’est dans ce cadre qu’en deuxième partie d’émission, vous pourrez écouter la contribution de Timothée Picard, professeur de Littérature générale et comparée à l’Université Rennes 2 sur "La construction d'un imaginaire musical européen, entre valorisation et critique". "Mon intervention, indique-t-il, voudrait tirer profit d’un double ancrage institutionnel. En tant que dramaturge et conseiller du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, je me situe à un endroit intéressant pour observer le rapport évolutif qu’une institution musicale représentative, née de la catastrophe de la Seconde Guerre mondiale, peut avoir avec l’Europe comme idée, valeur et institution. En tant qu’universitaire spécialiste des conceptions et représentations de la musique, je peux tenter de mettre en perspective ces observations en retraçant la manière dont, depuis l’entre-deux-guerres, l’imaginaire musical européen a été construit, promu et parfois critiqué, parallèlement au développement de l’Europe comme institution". Timothée Picard analyse en particulier de quelle façon l'Europe peut "hanter la musicographie de l'Entre-deux-guerres". L'écrivain Romain Rolland, également auteur de la première thèse de musicologie en France, met en avant l'image du "concert européen", cherchant "à penser une sorte de polyphonie européenne", rappelle-t-il. La figure et les œuvres de Beethoven, son "mythe", explique encore le chercheur, sont tirés, tantôt du côté de l'harmonie pour l'Europe, de la joie et d'un "idéal d'entente concertante entre les nations" et, tantôt du côté de "la souffrance", de "la critique de l'esprit européen", voire de la récupération nationaliste, sinon nazie, aux côtés de l’œuvre de Wagner. C'est donc l’ambivalence de cet imaginaire musical européen qui est également passé au spectre de l'analyse. Dans les années 1920-1930, le succès du jazz, entre fascination et rejet, est une alternative importante, note Timothée Picard. "Le jazz, c'est le moment où la musique savante européenne commence à devenir classique et à se penser en termes de canons et de répertoires. En réalité, ça a commencé déjà un siècle auparavant, notamment en se cristallisant autour de la figure de Bach, comme père de toute musique. Mais c'est quelque chose qui s'accélère. Au début du XXe siècle, la musique savante européenne commence à se penser comme telle, mais aussi à se penser comme en crise, fatiguée ou menacée, dans un contexte marqué par la hantise de la décadence et de la dégénérescence." "J'ai mal à l'Europe"Timothée Picard fait dialoguer littérature et musiques européennes. Paul Claudel use aussi de la métaphore musicale dans son œuvre pour parler de l'Europe. Le chercheur-dramaturge revient notamment sur un texte intitulé "L'Esprit européen". En 1936, Paul Claudel avance si l'on demandait à l'un de ses voisins d'omnibus, "Qu'avez vous, mon ami ou souffrez-vous?" Il vous répondra s'il était sincère "J'ai mal à l'Europe". En Europe, poursuit Claudel, il y a des différences qui sont des harmonies. Et par dessus tout cela, il y a un état général d'alerte et de mobilisation des cœurs et des esprits où chacun sent qu'il a la fois peur et besoin de tout le monde." Cette souffrance, cette vigilance, citées par Timothée Picard font écho à celles analysées par Patrick Boucheron, que nous retrouvons en première partie de notre diffusion, sur les inventions politiques de l'Europe. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Titulaire de la chaire Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIᵉ-XVIᵉ siècle, Patrick Boucheron ouvre sa contribution par la question centrale et frontale de la défiance envers l'Europe, celle lointaine des technocrates, celle du "non" lors du référendum de Maastricht, ce "non" transformé en "oui", pour ne "pas casser", "ce qu'on a mis longtemps à construire". Il cite le beau texte "Nous, l’Europe, banquet des peuples", de Laurent Gaudé, texte poétique, mis en scène et en musique par Roland Auzet, au Festival d'Avignon, en 2019. "Il me semble, dit l'historien, qu'il faudrait effectivement partir de cette défiance, de ce malaise, de cette insuffisance. Qu'a-t-il manqué à l'Europe pour qu'elle suscite si peu d'adhésion démocratique?" Une très grande variété d'expériences politiquesDans une interview donnée au JDD en 2019, Patrick Boucheron a indiqué que pour lui "L’Histoire n'est pas une école de la fatalité, mais une philosophie pratique de la capacité d'agir des hommes et des femmes en société. Elle nous montre de quoi nous sommes capables, c'est-à-dire de beaucoup plus que ce que l'on croit. Pour ma part, à travers l'histoire des pouvoirs en Europe occidentale, je ne tente pas seulement d’éclairer le pouvoir de ceux qui nous gouvernent, mais aussi ce que nous pouvons face à eux." Patrick Boucheron analyse aujourd'hui pourquoi nous avons "tout intérêt à pluraliser sur la longue durée notre conception des inventions du politique en Europe et d’en dresser l’inventaire complet". "Dans tous les cas, indique-t-il, il s'agira de rejeter le préjugé 'continuiste' et de compliquer ainsi la généalogie des inventions politiques de l'Europe." "Le XVe siècle, rappelle Patrick Boucheron, se caractérise d'abord par une très grande variété d'expériences politiques qui ne laissent jamais réduire par l'histoire de la souveraineté ou de la construction des États-nations qui, à partir de la dissémination des pouvoirs symboliques, suite à la révolution grégorienne, et bien se caractérise par cette gamme d'expériences politiques, qui va de la théocratie la plus intraitable jusqu'à l'autonomie communale, en passant par toutes les nuances des républiques monarchiques, des États princiers, des dominations oligarchiques et cette gamme qui sature la classe des expériences possibles du gouvernement, elle ne se laisse pas réduire par le sage ordonnancement aristotélicien des régimes politiques, y compris lorsque cet ordre passe au crible de la pensée Aristotélico-thomiste la plus radicale, celle des théoriciens de la commune italienne." Au-delà "des étapes d'une histoire institutionnelle et constitutionnelle, la genèse d'une construction étatique", Patrick Boucheron s'attache à mettre en évidence une Europe, lieu d'inventivités politiques qui prend en compte toute la richesse des expériences "les lieux d'émergence hétérogènes, discontinus, qui forment autant d'expériences et qu'on va aller chercher dans leurs lieux d'émergence les villes, les communautés rurales, les groupes monastiques, les parentés aristocratiques et aussi les foules révoltées." Nous gagnons le Collège de France le 21 octobre 2022 aujourd’hui les inventions politiques de l’Europe et la construction d’un imaginaire musical européen." Pour prolongerNous, L'Europe, Banquet des peuples a été créé au Festival d'Avignon, repris à l'Opéra de Limoges en décembre 2021, au Théâtre Gérard Philipe Centre Dramatique National de Saint-Denis, en janvier 2022... Par ailleurs il sera possible d'assister à une représentation de "Nous, L'Europe, Banquet des peuples" de Laurent Gaudé, mis en scène par Roland Auzet au Théâtre de l'Atelier à Paris, du 7 au 29 mai 2022. UnNous, l'Europe. Le poème s'incarne, devient visages et paroles. Il se fait entendre et nous emporte dans son flux. Le drame y côtoie l'espoir ; le chant se mêle à une scansion de désirs et d'images, l'ensemble redessine la possibilité d'une histoire collective. Nous, l'Europe, Banquet des peuples, spectacle polyphonique, fait du public une assemblée de poètes-citoyens, acteurs d'un

D’après le centre dramatique national de Saint-Denis Le centre dramatique national de Saint-Denis vous propose d’assister à la représentation de “Nous l’Europe, banquet des peuples”. Une pièce au regard critique et doux sur le récit européen. Titre Nous, L’Europe, banquet des peuples auteur Laurent Gaudé metteur en scène Roland Auzet Dates et horaires du 12 au 16 janvier 2022 du mercredi au vendredi à 20h, samedi à 18h, dimanche à 15h30 durée 2h30 – salle Roger Blin Texte L’Europe, plus que jamais malmenée, soumise aux critiques, rongée par les nationalismes, semble ne plus faire rêver. L’écrivain Laurent Gaudé émet l’hypothèse que le désir s’est éteint parce que le récit européen n’a pas été encore écrit et que, sans histoire, point de communauté. Il s’attelle, avec le compositeur et metteur en scène Roland Auzet, à la fabrication d’un long poème, parlé et chanté, qui retrace cette histoire européenne, faite de blessures et d’espoirs. Ce banquet, où art et politique se mêlent en une mosaïque sonore et visuelle saisissante, est un chant donné en partage, une polyphonie de voix et une pluralité de regards, la chronique d’un continent qui s’écrit chaque soir sur scène. Tarif préférentiel tarif préférentiel à 12 € au lieu de 23 € avec le code MAISON DE L’EUROPE À la billetterie du TGP de 14h à 19h au téléphone au 01 48 13 70 00 ou par email à reservationtheatregerardphilipe Réservations Lien internet Lien événement Facebook Teaser crédits visuel Christophe Raynaud de Lage 10/01/2022

. 27 190 291 3 366 422 213 316

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