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LemusĂ©e du Poilu est consacrĂ© Ă lâartisanat des tranchĂ©es. Photo M.-M. R . Jusquâen 2011, Patrice Mazoyer exposait sa grande collection dâobjets artisanaux Ă Cormatin, exposition qui a
RĂ©unis par Bernard Maury, 160 objets fabriquĂ©s par les Poilus Ă partir d'obus racontent cette guerre. Dans le cadre de la commĂ©moration du centenaire de la PremiĂšre guerre mondiale, Bernard Maury, prĂ©sident de lâEntente des associations dâanciens combattants et assimilĂ©s, a Ă©laborĂ© une exposition rĂ©unissant pas moins de 160 objets fabriquĂ©s par les Poilus dans les tranchĂ©es de Verdun et dâailleurs. Les soldats transformaient les douilles dâobus tirĂ©s sur les champs de bataille en briquets, vases, lampes Ă pĂ©trole, montres Ă gousset, coquetiers, ronds de serviette, bagues, bracelets... Vases, lampes, bougeoirs ou briquets "Il sâagissait sans doute pour ces hommes de tromper lâennui et le cafard, dâoublier la peur et de se convaincre quâils allaient survivre", explique lâancien militaire qui, en dĂ©but dâannĂ©e, a, par voie de presse et dâaffichage, lancĂ© un appel invitant les Millavois en possession de tels objets Ă les lui prĂȘter le temps de lâexpo-hommage. PrĂšs dâune trentaine de contributeurs ont rĂ©pondu Ă cet appel particuliers, collectionneurs et brocanteurs de la rĂ©gion... "Quand jâĂ©tais enfant, dans nâimporte quelle maison oĂč lâon entrait, on trouvait sur la cheminĂ©e de ces vases, lampes, bougeoirs ou briquets façonnĂ©s par un aĂŻeul dans les tranchĂ©es et envoyĂ©s du front Ă sa femme et ses enfants", explique encore Bernard Maury qui, pour se procurer certaines piĂšces, plus rares, est aussi entrĂ© en contact avec lâorganisateur dâune exposition sur le mĂȘme thĂšme Ă Palavas et Ă Agde, Jean-Pierre Malka, un ancien professeur dâhistoire. Objets du quotidien... Au-delĂ mĂȘme du tĂ©moignage touchant du quotidien des soldats de 1914-1918, de leur facultĂ© Ă transformer ces projectiles mortifĂšres en objets dâutilitĂ© ou dĂ©coratifs, cette exposition est lâoccasion de mesurer lâingĂ©niositĂ© des Poilus dans la pratique de cet artisanat de fortune, certaines piĂšces confinant Ă de vĂ©ritables Ćuvres dâart. Comme un triptyque en laiton rĂ©alisĂ© Ă partir dâun obus de gros calibre, dĂ©coupĂ© et dĂ©roulĂ© avant dâĂȘtre finement ciselĂ©, ou des bagues confectionnĂ©es avec les douilles en aluminium dâobus allemands... "La technique la plus rĂ©pandue Ă©tait celle dite du repoussĂ©, indique lâinstigateur de cette exposition. Les soldats remplissaient la douille de papier mouillĂ© et de bois pour pouvoir, sans la trouer, avec un petit burin ou un marteau, la poinçonner et faire apparaĂźtre le motif de leur choix. Des moules Ă©taient Ă©galement rĂ©alisĂ©s en bois ou en pierre tendre pour certaines piĂšces." Lâartisanat des tranchĂ©es a rapidement Ă©tĂ© interdit en premiĂšre ligne aprĂšs que les officiers se furent aperçus que les fours de fortune ou le martĂšlement pouvaient renseigner lâennemi sur les positions. On apprend Ă©galement que, depuis 1911, la fabrication de briquets Ă©tait soumise Ă une taxe perçue par le ministĂšre des Finances, une plaque apposĂ©e sur lâobjet faisant foi de son rĂšglement. "De nombreux soldats trouvaient cela injuste et ne sâen acquittaient pas", admet Bernard Maury. La loi instaurant cette taxe nâa Ă©tĂ© abrogĂ©e quâen 1945. Lâexposition Artisanat des tranchĂ©es est visible en mairie, salle des mariages, jusquâau 20 novembre, aux heures dâouverture au public. Plusieurs Ă©coles y sont attendues. Vernissage ce mardi 4 novembre, Ă 18 h 30.
l art des tranchée ou l on pourrait plutÎt dire, l art des poilus ! car il est bien difficile de prouver que tel objet, a été fabriqué dans une tranchée ! bien sûr, il y en a eu, mais cela se passait probablement dans les 2Úme ou 3 Úme
Presentation Creator Create stunning presentation online in just 3 steps. Pro Get powerful tools for managing your contents. Login Upload Download Skip this Video Loading SlideShow in 5 Seconds.. La vie dans les tranchĂ©es PowerPoint Presentation La vie dans les tranchĂ©es. Sommaire . I- Les tranchĂ©es. II- La construction dâune tranchĂ©e III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN IV- Le manque dâhygiĂšne V- Les temps libres. I- Les tranchĂ©es. Uploaded on Sep 23, 2014 Download PresentationLa vie dans les tranchĂ©es - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript La vie dans lestranchĂ©esSommaire âą I- Les tranchĂ©es. âą II- La construction dâune tranchĂ©e âą III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN âą IV- Le manque dâhygiĂšne âą V- Les temps libresI- LestranchĂ©es âą La tranchĂ©e, câest lâendroit oĂč le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusĂ©s dans la terre dans le but de protĂ©ger les troupes contre les attaques ennemies. Il sây bat, mais passe la plupart de son temps Ă y dormir, y manger et sâ y distraire. La vie dans les tranchĂ©es a souvent Ă©tĂ© horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nausĂ©abondes, lâabsence presque totale dâhygiĂšne et le ravitaillement mal assurĂ©. La pluie et la boue ont Ă©tĂ© de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible Ă©tait la relĂšve quâils vivaient comme un vĂ©ritable supplice malgrĂ© leurs moments de temps La construction dâune tranchĂ©e âą Dans un premier temps, les tranchĂ©es ne sont qu'une ligne. Puis le systĂšme se dĂ©veloppe les unitĂ©s s'installent sur plusieurs lignes de tranchĂ©es, Ă©loignĂ©es de quelques centaines de mĂštres et reliĂ©es entre elles par des boyaux. Elles s'appuient mutuellement. Elles sont construites en zigzag pour gĂȘner le rĂ©glage des tirs d'artillerie adverse. Des fils de fer barbelĂ©s, placĂ©s sur des piquets ou simplement lancĂ©s en masse devant la tranchĂ©e, sont une protection supplĂ©mentaire. Dans les rĂ©gions oĂč la nappe phrĂ©atique Ă©tait proche de la surface, les tranchĂ©es se remplissaient d'eau dĂšs que les premiĂšres prĂ©cipitations apparaissaient. Il fallait les renforcer par des Ă©lĂ©ments en bois sur le sol. Quand l'eau montait trĂšs vite, les soldats risquaient parfois la noyade. âą Construite en terre, les tranchĂ©es devaient ĂȘtre entretenues. Les officiers imposaient cet entretien avec constance, tout au long de la guerre, car l'efficacitĂ© en dĂ©pendait. Souvent, lorsqu'une unitĂ© montait en ligne, elle commençait par rĂ©parer la tranchĂ©e occupĂ©e par ces prĂ©dĂ©cesseurs. Elle creusait plus profond, renforçait les murs, entretenait les abris et les observatoires ou rĂ©parait les LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN âą La nourriture est lâune des premiĂšres prĂ©occupations du combattant, un problĂšme quotidien et essentiel. Les cuisines sont Ă lâarriĂšre. On dĂ©signe donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvĂ©e de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusquâaux cuisines rĂ©gimentaires et reviennent les livrer en premiĂšre ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en gĂ©nĂ©ral assez mal nourris lorsquâils sont dans les repas Ă©taient souvent arrosĂ©s de vin, dont chaque ration Ă©tait souvent importante pour le combattant. En hiver, câĂ©tait le vin chaud, Ă©picĂ©. La nourriture principale du soldat restait le pain. âą La qualitĂ© de lâalimentation jouait Ă©galement sur lâĂ©tat physique du soldat les cas de dysenteries et de maladies intestinales Ă©taient frĂ©quents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des Le manque dâhygiĂšne âą Cette vie Ă©tait pĂ©nible, dans la boue gluante et sans hygiĂšne. Le manque dâeau pour la toilette et la saletĂ© des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de lâarriĂšre les âEpilĂ©sâ.Les douches Ă©taient sommaires et Ă©taient parfois installĂ©es en 2Ăšme ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la corvĂ©e des douches. Parfois ils nâavaient pas dâeau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de crasse, la chevelure et la barbe Ă lâabandon, qui Ă©tait justifiĂ©e par lâobligation de ne ni se dĂ©chausser ni se dĂ©shabiller, nâa pas entrainĂ© un mauvais Ă©tat physique gĂ©nĂ©ral. âą La vie dans les tranchĂ©es nâest pas la mĂȘme pour tous, elle varie selon le grade et lâemploi. Tout dĂ©pend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arriĂšre et ont une sĂ©curitĂ© presque luxueuse, le sol est sec et on peut mĂȘme sâorganiser pour le travail Les temps libres âą La vie quotidienne du soldat est divisĂ©e en deux parties inĂ©gales âą Celle ou tout lui est imposĂ©, corvĂ©es, patrouilles et travaux. La corvĂ©e Ă©tait souvent le transport dâun matĂ©riel rondins, sac Ă terre, claies, gabion, kilomĂštres de caillebotis, rouleaux de barbelĂ©s, hĂ©rissons, rĂ©seaux brins, chevaux de quâil peut se rĂ©server. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. Lâartisanat des tranchĂ©es inspira beaucoup dâhorreurs, fabriquĂ©es Ă lâarriĂšre par des rĂ©cupĂ©rateurs sans scrupules. Les objets quâils fabriquaient Ă©taient revendus par la suite. Des tranchĂ©es Ă©tait sorti un vĂ©ritable artisanat de jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vĂȘtements, mais surtout de jambons et de saucissons dâorigine locale, de pĂątĂ©e, de rillettes et de confits grassement fabriquĂ©s Ă la ferme, mais aussi de gĂąteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrĂšres de tranchĂ©es. âą Le 25 DĂ©cembre 1915, il nây eu aucun bruit, tous les soldats de cette guerre cĂ©lĂ©braient les fĂȘtes de âą La tranchĂ©e a Ă©tĂ© le symbole de lâhorreur, de la guerre, mais aussi du courage exceptionnel des soldats qui lâont faite. MalgrĂ© les mauvaises conditions de vie, ils ont su sâadapter et rĂ©sister.
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